Un Stylo, ça commence toujours de la même manière.
Au début, il y a le bois, celui que l'on choisit pour sa qualité, son veinage, son rendu.
Puis, il y a la découpe. C'est l'étape où l'on va commencer à faire des choix, quelle partie conserver, laquelle mettre en avant. Là, on commence à imaginer, à oser penser l'impensable.
Puis, on perce, avec infiniment de précautions, de soins. Après avoir laissé au bois le temps de reprendre ses esprits, on colle l'insert, la pièce qui va servir à guider le bois sur le tour, et accueillir le mécanisme.
Enfin, on tourne : dégrossir, profiler. On fait le choix de la forme : classique, originale.
Sans oublier que, comme en menuiserie, il n'y a pas de beaux stylos, sans une belle finition !
Aujourd’hui ce qui me plaît, c’est d’imaginer des formes élancées pour magnifier un instrument connu pour sa fonction basique. D’imaginer le rendu final d’un collage de différents bois qui fera toute l’originalité et la beauté du stylo.
Et, tout à coup, cela devient une pièce unique, voire sans forfanterie une œuvre d’Art !